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Vers chez le chien : Symptômes, Causes, Traitements

Les vers sont des parasites que l’on retrouve très fréquemment chez le chien.

S’ils colonisent le plus souvent les intestins de nos compagnons à quatre pattes, ils peuvent également s’installer dans d’autres organes, comme le cœur, les poumons ou la surface de l’œil.

La seule présence de vers dans l’organisme du chien peut être problématique pour sa santé, mais la situation se complique surtout quand ces parasites prolifèrent massivement, causant des lésions internes parfois irréversibles.

Pour protéger votre animal des vers, la prévention demeure l’arme la plus efficace offerte par la médecine vétérinaire.

Les traitements préventifs n’étant toutefois pas efficaces à 100 %, il est également essentiel de reconnaître les signes laissant suspecter la présence de parasites chez son chien, afin d’adopter la bonne attitude pour remédier à cette situation.

De quoi s’agit-il ?

Les vers du chien sont des parasites internes, c’est-à-dire de petites bêtes qui vivent aux dépens de leur hôte en s’installant à l’intérieur de son organisme.

Ces parasites sont parfois bien supportés par leur hôte, mais ils peuvent également occasionner des troubles de la santé et même menacer la vie du chien en provoquant des lésions internes.

Notons que certains de ces parasites peuvent se transmettre à l’humain, et plus particulièrement aux enfants, auquel cas ils peuvent engendrer des troubles très sévères – bien plus sérieux que chez nos compagnons à quatre pattes.

Il existe une grande variété de vers différents chez le chien, dont certains, que nous présenterons dans cet article, sont significativement plus répandus. (1)

Les vers digestifs du chien

Les vers que l’on rencontre le plus fréquemment chez le chien se logent habituellement dans son tube digestif, et plus précisément dans ses intestins.

Les espèces les plus couramment observées sont les ascaris, les strongles, les trichures et les Dipylidium (ténia). Les trois premiers sont des vers ronds (nématodes), comme le dernier est un ver plat (cestode).

L’ascaris, le ver rond le plus fréquent du chien

L’ascaris est le ver le plus commun chez le chien, et on estime qu’environ trois quarts des chiots en sont infestés dès leur naissance, par contamination à travers le placenta ou le lait maternel.

Il colonise préférentiellement l’intestin grêle du chien, où il se nourrit allègrement des aliments consommés par l’animal. En cas de forte infestation, le chien peut d’ailleurs souffrir de dénutrition, ses vers lui piquant tous les nutriments dont il a besoin.

Au cours de son cycle de vie, l’ascaris pond des œufs qui sont éliminés à travers les selles du chien et se répandent ainsi dans son environnement.

Les ascaris sont extrêmement résistants au chaud, au froid, aux produits ménagers détergents… Autant dire que presque rien n’en vient à bout, et ils peuvent survivre des années sur une surface inerte en attendant de trouver un hôte à coloniser.

La spécificité de l’ascaris est de produire des larves qui migrent vers d’autres organes du chien en dehors de son intestin, où elles demeurent en sommeil pour se réactiver au moment opportun, par exemple chez la chienne enceinte, afin d’infester les chiots par le placenta ou le lait maternel.

Cet aspect du développement de l’ascaris n’est pas anodin, car ce sont ces larves qui peuvent coloniser les humains et causer de graves dommages en se logeant dans un de ses organes.

En règle générale, quand un humain ingère un œuf d’ascaris, la larve qui en sort ne peut pas se transformer en ver adulte, car elle ne peut évoluer que dans l’organisme d’un chien.

Elle va alors se loger dans un autre organe où elle va s’enkyster et mourir. Lorsque cet autre organe est un muscle, l’hôte ne s’aperçoit généralement de rien et la larve ne cause aucun dommage. Mais s’il s’agit de l’œil ou du cerveau, cela devient très problématique. (2)

L’ankylostome, le plus petit

L’ankylostome est un autre ver commun du chien, bien plus petit que l’ascaris et difficilement visible à l’œil nu, des caractéristiques qui jouent grandement sur son mode de transmission.

Lui aussi se loge dans l’intestin du chien où il pond des œufs qui sont évacués par les selles et disséminés dans l’environnement de l’animal. Ils peuvent alors contaminer d’autres hôtes (chiens ou humains) soit par ingestion, soit en passant à travers la peau grâce à leur petite taille.

L’ankylostome se fixe sur la paroi de l’intestin grêle du chien pour sucer son sang, un peu à la manière des tiques.

Ces parasites peuvent être à l’origine de troubles sévères, provoquant tant des lésions de l’intestin que les désordres systémiques consécutifs à une anémie.

Le strongle, le plus inoffensif

Le strongle, de son vrai nom Strongyloide stercoralis, est un tout petit ver rond et transparent, relativement peu fréquent chez le chien. Il est assez semblable à l’ankylostome, avec lequel il est souvent confondu, ou tout du moins regroupé.

Le strongle est souvent considéré comme inoffensif, bien qu’il puisse causer des dommages sérieux lorsque l’infestation prend des proportions importantes.

C’est un ver que l’on retrouve surtout chez les chiens évoluant dans des conditions de vie médiocres, et notamment au sein d’élevages surpeuplés.

Ces vers s’installent dans les cryptes de la paroi de l’intestin et peuvent rapidement proliférer chez un animal au système immunitaire affaibli ou déficient.

Lorsqu’ils sont trop nombreux, ils peuvent engendrer des symptômes sévères comprenant des diarrhées glaireuses et sanguinolentes, un amaigrissement, un retard de croissance chez le chiot, de la fièvre, des troubles respiratoires et une pneumonie.

Le trichure, le plus virulent

Le trichure est plus rare que l’ascaris et le strongle du chien, mais il provoque généralement des symptômes plus virulents. Il s’agit d’un ver de petite taille que l’on ne peut que rarement observer à l’œil nu.

Le trichure s’installe dans la paroi du colon et du gros intestin du chien, ou sa présence peut provoquer des inflammations parfois très impressionnantes.

Très résistants, les œufs du trichure peuvent survivre jusqu’à 5 ans dans un environnement extérieur inerte, dans l’attente d’un nouvel hôte à infester.

Le Dipylidium, ver solitaire ou ténia

Le Dipylidium est le parasite de la famille des vers plats, aussi nommés cestodes, vers solitaires ou ténias, le plus communément rencontré chez le chien.

Plus gros que les vers ronds, le Dipylidium peut se remarquer dans les selles du chien ou dans son environnement, l’animal ayant tendance à laisser de petits anneaux blancs qui se tortillent à l’endroit où il était assis il y a un instant.

Ces anneaux ne ressemblent pas à des cercles comme on pourrait le croire, mais à de petits grains de riz. Un Dipylidium entier est composé de milliers d’anneaux et peut mesurer plus d’un mètre.

Ce ver, qui s’installe dans l’intestin du chien, est présent sous forme de larves dans les puces, qui constituent son principal vecteur de contamination.

L’infestation se fait par voie orale, lorsque le chien ingère une puce alors qu’il se gratte en réponse à la démangeaison provoquée par sa piqûre.

Une fois le ténia dans l’intestin du chien, ses anneaux se détachent au fil du temps et contaminent son environnement. Ces anneaux libèrent des œufs microscopiques qui sont ensuite ingérés par les puces… Et ainsi se répète le cycle de vie du ténia !

Le Dipylidium ne cause généralement que peu de tracas au chien, et les symptômes sévères sont extrêmement rares chez notre compagnon à quatre pattes.

Le plus dérangeant est sans conteste l’aspect tout bonnement écœurant de ce parasite que l’on peut parfois voir dépasser du derrière de son chien, ou que votre fidèle compagnon peut venir vomir sur le tapis de votre salon.

Il est très exceptionnel que le Dipylidium canin se transmette à l’homme, ce qui est une excellente nouvelle puisque les ténias causent des lésions beaucoup plus graves, et souvent mortelles, chez les humains.

Notons que le chien peut être porteur d’autres espèces de ténias qui se transmettent plus volontiers à l’homme, comme le dangereux Echinococcus.

Les vers cardiorespiratoires et oculaires du chien

Plus rares que les vers intestinaux du chien, les vers cardiorespiratoires sont des parasites qui s’installent dans le cœur, les bronches et les poumons de l’animal, quand les vers oculaires colonisent la conjonctive.

Les plus communément rencontrés sont l’Angiostrongylus vasorum, le Dirofilaria, le Capillaria aerophila et le Thelazia callipaeda.

L’Angiostrongylus vasorum, le ver du cœur

L’Angiostrongylus vasorum est LE ver que l’on appelle communément « ver du cœur » chez le chien, et que – Cocoricco ! – nos amis outre-Atlantique nomment même le « ver du cœur français », puisqu’il a été découvert à Toulouse.

Ce petit parasite mesure entre 1 et 2 cm de long et s’installe dans l’artère pulmonaire ou le ventricule droit du chien.

Une fois adulte, le ver pond des œufs qui se logent dans les vaisseaux sanguins des poumons. Les larves qui en sortent passent ensuite à travers la paroi de ces vaisseaux pour envahir les poumons.

Typiquement, l’Angiostrongylus vasorum cause une toux qui fait remonter les parasites dans la gueule de l’animal, où ils sont immédiatement ravalés puis évacués dans les selles, à travers lesquelles ils sont disséminés dans l’environnement de l’animal, prêts à coloniser un nouvel hôte.

Lorsque les larves s’infiltrent dans les poumons du chien, elles causent des lésions pulmonaires souvent hémorragiques ou évoluant en granulomes ou en fibroses.

La présence de vers dans les artères pulmonaires du chien peut également engendrer la formation de caillots sanguins susceptibles d’entraver la circulation du sang et de causer de l’hypertension ou de l’insuffisance cardiaque.

Anémie et troubles de la coagulation sont autant de complications fréquentes qui peuvent survenir chez un chien infesté par les vers du cœur.

Plus grave encore, certaines larves d’Angiostrongylus vasorum ont tendance à voyager dans le corps de l’animal et à se perdre en route, atterrissant dans l’œil ou le cerveau, sites où elles engendrent des uvéites et des troubles nerveux (convulsions, paralysie, etc.), voire une mort brutale.

La Dirofilariose, parasitose cardiaque

La Dirofilariose est une pathologie un peu particulière, car il s’agit d’une parasitose, ensemble de symptômes particuliers, causée par le ver Dirofilaria.

Le Dirofilaria est un ver rond qui peut atteindre jusqu’à 30 cm de long. Il appartient à une famille de vers que l’on nomme les filaires. Notons qu’il n’est pas le seul filaire du chien, mais le plus répandu.

Transmis par des piqûres de moustiques, ou plutôt d’un genre de moucheron particulier, le phlébotome, ce ver infeste le cœur et les poumons du chien.

Dans la plupart des cas, le Dirofilaria est bien supporté par son hôte, et ne cause pas de symptômes, si bien que ni le maître ni le chien ne s’aperçoivent de sa présence.

Toutefois, lorsque les infestations sont importantes ou se répètent, les premiers signes de la maladie apparaissent, et on parle alors de Dirofilariose.

Le chien présente alors classiquement une toux, une intolérance à l’effort, des difficultés respiratoires, un épanchement abdominal et, parfois, un état de choc qui peut se solder par une mort brutale. (3)

Le Capillaria aerophila, ver respiratoire

Le Capillaria aerophila fait partie d’une famille de vers que l’on nomme vulgairement les capillaires. Ces derniers s’installent dans les voies respiratoires de l’animal, en particulier dans les sinus, la trachée et les bronches.

On les retrouve plutôt chez le carnivore sauvage, notamment le renard, mais ils peuvent également infester les chiens, et parfois les chats.

Ces vers évoluent d’une manière assez semblable à l’Angiostrongylus vasorum, quoiqu’ils ont plutôt tendance à voyager vers les uretères et les reins lorsqu’ils s’égarent.

Comme les vers du cœur, les vers des voies respiratoires occasionnent une toux et des éternuements, qui déclenchent le passage de ces parasites vers la gueule de l’animal, puis vers ses intestins et, in fine, vers ses selles qui contamineront son environnement et d’autres animaux.

Le Thelazia callipaeda, ver de l’œil

Le Thelazia callipaeda est un petit ver d’environ 1 cm de long qui s’installe dans la conjonctive du chien, membrane qui recouvre et protège son œil.

Comme si l’idée d’un parasite vivant dans l’œil d’un chien n’était pas assez répugnante, il faut souligner que ce ver se transmet volontiers à l’humain…

Ce ver est transmis par une mouche qui se nourrit des larmes de mammifères et peut aspirer des parasites oculaires par la même occasion.

Les larves vont alors évoluer dans l’organisme de la mouche, puis se redéployer sur les yeux d’un nouvel animal lorsque l’insecte prendra un nouveau repas quelques semaines plus tard.

Ce parasite oculaire cause typiquement une irritation de la conjonctive et de la cornée, ce qui se traduit essentiellement par des rougeurs oculaires, des larmoiements, des écoulements, voire un ulcère cornéen.

En France, le Thelazia callipaeda est surtout présent dans le sud-ouest du territoire, en Dordogne. Il demeure peu répandu, juste suffisamment pour rester malgré tout préoccupant.

Conséquences sur la santé du chien

Les vers intestinaux du chien sont généralement bien tolérés par l’animal, le système immunitaire du chien parvenant à contrôler leur prolifération.

Toutefois, certains parasites peuvent engendrer des troubles sévères, soit lorsque le système immunitaire du chien est déficient, soit en cas d’infestations massives, lorsque le chien est exposé à des sources de contaminations régulières.

Les symptômes varient en fonction de la localisation du vers, les vers intestinaux causant davantage les troubles digestifs (diarrhées, vomissements, constipation, etc.), quand les vers cardiorespiratoires provoquent plutôt un essoufflement, une toux, des éternuements et une intolérance à l’effort.

Dans tous les cas, quand l’infestation est trop massive, l’état de santé général du chien est altéré, et on peut observer un changement de comportement marqué par une fatigue exacerbée et un amaigrissement parfois impressionnant.

Lorsque les vers migrent de leur site de colonisation de prédilection et infestent d’autres organes, tels que le cerveau ou les reins, le chien peut manifester des symptômes typiques de lésions des organes atteints.

Ainsi, une larve d’ankylostome qui s’est égarée au niveau du cerveau risque de provoquer des symptômes neurologiques, tandis qu’un strongle qui s’est perdu dans les reins du chien peut engendrer des troubles urinaires.

Traitement des vers chez le chien

La plupart des infestations par les vers peuvent être traitées à l’aide de vermifuges médicamenteux, idéalement selon un protocole spécifique en fonction de l’espèce de parasite identifiée.

Une ablation mécanique, à l’aide d’une simple pince à épiler ou d’une intervention chirurgicale plus lourde, est parfois envisagée quand les vers sont accessibles et suffisamment grands pour être attrapés. Ce type de traitement est notamment pratiqué en cas de parasitose oculaire.

Certaines infestations par des parasites internes ne requièrent pas de traitement, et seul le contrôle des symptômes du chien est requis en attendant que le parasite meure de lui-même.

Cette prise en charge est privilégiée face à un ver résistant aux vermifuges habituels, comme ce peut être le cas de certains filaires.

En effet, les médicaments administrés peuvent peiner à atteindre des vers situés hors des intestins du chien.

Le Dirofilaria, par exemple, n’est que rarement éliminé par les vermifuges, et il est souvent délicat de tenter une approche chirurgicale étant donné sa localisation.

La meilleure parade contre les vers du chien reste le traitement préventif qui consiste à vermifuger régulièrement son compagnon à quatre pattes pour lui éviter tout problème.

La protection contre les parasites externes, tels que les puces et les phlébotomes, principaux vecteurs des vers, est, elle aussi, essentielle.

Notons que le vermifuge, contrairement à la plupart des antiparasitaires externes, n’a pas d’action rémanente.

De fait, ce type de traitement ne protège pas le chien sur la durée après son administration et n’empêche pas de nouveaux vers de s’installer dans l’organisme de l’animal.

Vermifuger son chien revient donc à éliminer régulièrement les parasites intestinaux déjà présents dans son organisme afin de ne pas leur laisser l’occasion de proliférer et de causer des lésions.

Questions fréquemment posées

Comment savoir si mon chien a des vers ?

Si votre chien n’a pas été vermifugé depuis quelque temps, vous pouvez d’ores et déjà partir du principe qu’il a des verres : ces derniers colonisent presque systématiquement le système digestif des toutous, sans qu’ils ne manifestent le moindre symptôme.

En cas d’infestation massive, vous pouvez parfois observer une altération de l’état général de votre animal (fatigue, anémie, amaigrissement, etc.), des troubles respiratoires (toux, essoufflement, etc.) ou des symptômes gastro-intestinaux (diarrhées, vomissements, constipation, etc.).

Peut-on éliminer les vers du chien ?

Il existe des traitements efficaces pour éliminer les vers de l’organisme du chien : les fameux vermifuges, qu’il est conseillé d’administrer 1 à 3 fois par an à tous les animaux en bonne santé.

Bien qu’ils soient couramment utilisés à titre préventif, c’est-à-dire alors qu’il n’est pas tout à fait certain qu’un chien ait des vers, les vermifuges ont une réelle action curative.

Mon chien fait le traîneau, a-t-il des vers ?

Contrairement à ce que raconte une légende populaire, un chien qui fait le traîneau n’a pas forcément des vers, et il souffre plus probablement d’une inflammation des glandes anales.

Toutefois, si “traîneau” ne rime pas nécessairement avec “vers”, il convient de se rappeler que presque tous les chiens sont régulièrement infestés par les vers, et que votre animal est très probablement habité par quelques-uns de ces parasites, traîneau ou pas.

Un traitement vermifuge après visite vétérinaire est donc toujours hautement recommandé.

Les vers du chien peuvent-ils infester les humains ?

Ce n’est pas très plaisant à entendre, mais, oui, la plupart des vers du chien peuvent se transmettre aux humains, et plus particulièrement aux enfants.

Toutefois, les vers du chien ne causent que rarement des symptômes chez l’humain. En revanche, quand symptômes il y a, ils sont souvent beaucoup plus graves que chez le chien.

Le sujet des vers du chien est certes peu ragoûtant, mais il mérite d’être abordé pour prendre soin de son chien comme il se doit.

L’administration régulière de vermifuges est une mesure préventive centrale pour garder son chien à l’abri d’infestations massives de parasites risquant de causer des dommages sérieux à son organisme.

Si vous hésitez encore à faire vermifuger votre chien sur une base régulière, dites-vous que si vous ne le faites pas pour lui, vous le faites pour vous : la plupart de ces parasites se transmettent en effet volontiers aux humains.

Il vous reste encore quelques questions sur les vers du chien, ou vous avez des précisions à nous apporter sur ce sujet ?