Votre chiot pleure et vous n’arrivez ni à comprendre pourquoi ni à régler ce problème ?
Vous êtes au bon endroit, car comme souvent, tout est une question d’éducation de votre compagnon : que votre chiot pleure la nuit, quand vous n’êtes pas là ou encore pour attirer votre attention, vous trouverez ici toutes les astuces pour résoudre ce problème et lui apprendre à rester seul et/ou ne pas avoir besoin de vous tout le temps !
Chiot qui pleure : pourquoi ?
Plusieurs raisons peuvent amener un chiot à pousser des vocalises, à « pleurer ». Voici les principales raisons qui expliquent, dans la majorité des cas, les pleurs d’un chiot :
- Votre chiot pleure parce qu’il vient d’arriver chez vous et qu’il n’est pas habitué à ce nouvel environnement
- Votre chiot pleure parce qu’il n’a pas appris à être seul et ne parvient pas à gérer la solitude
- Votre chiot pleure pour attirer votre attention car il a compris que cela fonctionnait parfaitement
Reprenons ainsi ces trois points en détails :
Un chiot qui pleure lorsqu’il arrive dans son nouveau foyer d’adoption : c’est normal. Imaginez qu’il passe tout de même de deux mois passés (dans le meilleur des cas) aux côtés de sa mère et sa fratrie, dans une sorte de « cocon », à un nouvel environnement inconnu, du jour au lendemain sans réelle transition, avec des gens qu’il ne connait pas, un panier qu’il ne connait pas, des jouets qui n’ont pas son odeur ni celle de ses pairs… Il y a de quoi paniquer !
Ensuite, le fait qu’un chiot pleure lorsqu’il est seul rejoint un peu le point précédent. Toutefois, cela s’apprend ! La bonne gestion de la solitude s’apprend à un chiot, en douceur et de manière progressive et positive. Il ne s’agit pas de laisser un chiot seul plusieurs heures dès l’arrivée dans son nouveau foyer d’adoption.
Enfin, un chiot qui pleure pour attirer l’attention de ses maîtres est tout simplement un chiot intelligent qui a déjà observé les petites failles pour obtenir entière satisfaction. N’oublions jamais que le chien est un animal opportuniste qui ira simplement vers ce qui est agréable pour lui.
S’il considère votre attention comme étant quelque chose d’agréable, alors il trouvera n’importe quel moyen pour y accéder.
Un chiot qui a déjà assimilé cela est un chiot qui commence déjà à prendre de mauvaises habitudes, causées par l’attitude inadaptée des maîtres. Mais pas d’inquiétudes : cela se corrige et s’améliore.
Alors que faire quand mon chiot pleure ?
Dans tous les cas, pour résoudre le problème on tâchera d’identifier la cause de ce dernier. En effet, résoudre simplement les symptômes ne servirait qu’à poser une pansement sur une jambe de bois : à rien donc !
Voici 12 conseils pour réussir à calmer votre chiot qui pleure :
Conseils pour gérer les premières nuits du chiot à la maison
Conseil n°1
Lors des premières nuits : acceptez que votre chiot dorme avec vous dans la chambre. Si ce n’est pas un souhait sur le long terme de votre part, libre à vous d’éloigner progressivement le panier de votre chambre lors des nuits suivantes.
Conseil n°2
Laissez dans le panier de votre chiot un drap/plaid qu’il avait dans son élevage ainsi qu’une bouillotte chaude pour lui rappeler la chaleur de sa mère et sa fratrie. A terme, vous pourrez également lui laisser un vêtement ayant votre odeur pour le rassurer.
Conseil n°3
N’hésitez pas à utiliser des diffuseurs de phéromones apaisantes appelées « Apaisine » (en diffuseur dans la pièce où dort le chiot ou en collier directement autour du cou du chiot). Ce sont des phéromones sécrétées par la mère notamment lors de la tétée et cela viendra alors apaiser le chiot, le calmer et donc le rassurer, le tout le plus naturellement possible.
Conseil n°4
Veillez à toujours répondre aux besoins « hygiéniques » de votre chiot, il se pourrait qu’il pigne/pleure pour sortir faire ses besoins s’il a déjà quelques notions de propreté. N’oubliez jamais qu’un chiot aura envie de faire ses besoins après une sieste, après une séance de jeu ou après son repas.
Conseils pour apprendre la solitude à son chiot
Conseil n°5
Apprenez à votre chiot à bien gérer la solitude, notamment en lui trouvant une occupation pendant vos absences. Un chiot qui est occupé est un chiot qui ne focalisera pas sur sa solitude et surtout qui aura bien besoin de dormir après son activité.
Conseil n°6
Lors de vos absences, réduisez l’espace de liberté de votre chiot afin qu’il ne stresse pas à vouloir vérifier toutes les pièces de la maison sans arrêt « au cas où » vous seriez rentré par l’une de ces portes ou l’une de ces fenêtres.
Conseil n°7
Toutefois, les absences doivent être proposées à votre chiot de manière très progressive. Tout d’abord le laisser dans une pièce seul (avec vous derrière la porte), puis dans une pièce seul (avec vous dans un autre coin de la maison), puis seul dans la maison avec vous en dehors de la maison seulement pendant quelques minutes, puis 15 minutes, puis 30 minutes, etc.
Dans la même logique, n’acceptez pas que votre chiot vous suive partout dans la maison lorsque vous êtes là. Soyez à l’initiative et dans la gestion de son espace. Car l’apprentissage de la solitude s’apprend tout d’abord lorsque vous êtes à la maison, ne l’oubliez pas.
Conseil n°8
Lors des départs et des arrivées, il ne doit pas y avoir de « rituels » pour ne pas inconsciemment renforcer et valider le stress du chiot lié aux absences. Concrètement, on ne dira donc pas au revoir au chiot avant de partir : il faut faire comme si on allait chercher le courrier à la boîte aux lettres par exemple.
De même pour les retours, on attendra d’avoir bien posé ses affaires, et on attendra surtout que le chiot se soit calmé pour lui dire « bonjour ».
Conseil n°9
Dans la même logique de dé-ritualisation des départs, il s’agira de désensibiliser le chiot à tous les petits rituels de départ que l’on met en place à chacun d’eux : prendre les clés, son sac, mettre son manteau, etc. Tant d’actions que le chiot anticipe, observe et assimile à votre départ et donc à un mal-être en perspective.
Pour désensibiliser le chiot à cela, il suffira de répéter toutes ces actions le plus souvent possible et sans forcément les faire suivre de départs. Alors oui, on a l’air complètement ridicule à mettre et démettre son manteau, prendre puis reposer ses clés, etc. Mais cela servira au bien être de votre chiot.
Conseils pour être à l’initiative des activités
Conseil n°10
Si à chaque fois que votre chiot pleure vous lui apportez toute l’attention qu’il cherche, il comprendra parfaitement la mécanique et la réitérera à chaque occasion. Soyez donc davantage « ignorant » lorsque votre chiot pleure sans raison apparente.
Conseil n°11
Vous devez, dans une démarche d’équilibre entre vous et votre chiot, être à l’initiative des activités, que ce soit des séances de jeu ou de caresses par exemple.
Conseil n°12
Si votre chiot réclame votre attention (par n’importe quel moyen), ignorez-le et attendez qu’il passe à autre chose. Une fois chose faite, appelez-le pour lui accorder l’attention dont il a besoin. Car n’oublions pas que le chiot (et même le chien adulte) , mais elles doivent toutefois être cadrées pour ne pas se laisser déborder.
Pour conclure, tous ces conseils vous permettront d’instaurer une relation équilibrée entre vous et votre chiot afin que la cohabitation soit harmonieuse et dans un respect de chacun. Et qui dit relation équilibrée, dit chiot apaisé et sécurisé qui n’aura plus de raison apparente de pleurer.
Article rédigé par Clémentine, de Nature de Chien.