Notre chien, on l’adore. Membre à part entière de la famille, il illumine notre quotidien quand il nous fait la fête le soir, après une longue journée de travail. Mais faut-il pour autant lui accorder les pleins pouvoirs ? Autant le dire, cette question est complexe. S’il est évident que le chien, comme tous les animaux domestiques, a besoin de limites pour ne pas penser qu’il est le chef de famille, il est aussi nécessaire de le gâter et de le choyer. Mais faut-il l’autoriser à monter sur le canapé ?
Le chien et le canapé : une grande histoire d’amour
Dans une maison ou un appartement, le chien a besoin d’avoir son espace, avec son panier, sa gamelle d’eau et celle dédiée au repas. Malgré tout, bien souvent, le toutou tente de monter sur le lit ou sur le canapé pour lui aussi profiter d’un moment de relaxation aux côtés de sa maîtresse ou de son maître. Ainsi, sans le vouloir, le chien peut aussi abîmer le canapé. Il peut par exemple y laisser des poils, y faire ses besoins s’il est jeune et qu’il n’a pas encore appris la propreté, le griffer ou encore y incruster de mauvaises odeurs. S’il vient de dehors et que le temps est à la pluie, le chien peut aussi salir le canapé. Alors comment faire ?
Faire preuve de cohérence
Il est tout à fait possible, en faisant preuve de patience et de pédagogie, de totalement interdire l’accès du canapé au chien. Cela pourra prendre un moment, mais il finira par comprendre que pour lui, il s’agit d’une zone interdite. Le plus important, selon les spécialistes du dressage, est de faire preuve de cohérence. Si par exemple vous prenez votre chien avec vous sur le canapé pour regarder la télévision et que le lendemain vous lui interdisez d’y monter pour une raison ou pour une autre, votre fidèle compagnon ne comprendra pas.
Premier cas de figure : le chien a le droit de monter sur le canapé
Une bonne solution peut consister à réserver un endroit pour votre chien sur le canapé. Vous pouvez alors disposer un plaid pour protéger le revêtement et y laisser monter votre chien chaque fois qu’il le désire. Si vous disposez d’un grand salon, vous pouvez aussi autoriser votre chien à monter sur un canapé en particulier. Un beau canapé pas cher en tissu par exemple peut constituer un endroit très confortable pour vous et votre chien. De cette façon, vous pourrez profiter du confort de votre canapé en câlinant votre chien qui de son côté, sera également ravi.
Deuxième cas de figure : le chien a l’interdiction de monter sur le canapé
Si en revanche vous ne souhaitez pas du tout laisser monter votre chien sur le canapé, vous pouvez lui aménager une corbeille confortable tout près de vous, dans le salon. De cette façon, votre fidèle compagnon pourra être avec vous sans pour autant monter sur le canapé et lui aussi profiter d’un endroit confortable où dormir.
Pour empêcher le chien de monter sur le canapé en votre absence, plusieurs solutions sont envisageables. S’il s’agit d’un chiot, il peut être intéressant de le placer dans un parc, avec tout le confort, pour l’empêcher d’accéder à des endroits interdits quand il est seul. Progressivement, le chien comprendra alors que le canapé, le lit et d’autres zones, lui sont interdites et avec le temps, le parc deviendra inutile. Il est également possible de barrer l’accès au canapé avec des chaises ou de rendre l’endroit désagréable en le recouvrant par exemple de feuilles de papier journal.
L’avis des comportementalistes canins
Les experts du comportement canin s’accordent à dire qu’il n’y a rien de mal à laisser monter le chien sur le canapé tant que celui-ci ne montre pas des attitudes dominantes envers ses maîtres. En d’autres termes, l’éducation du chien peut comprendre des privilèges comme le canapé mais doit aussi insister avec douceur sur la nécessité du chien de rester à sa place. Concernant les questions d’hygiène, il n’y a aucune crainte à avoir si le chien est régulièrement lavé ou toiletté et qu’il est suivi par un vétérinaire qui saura lui assurer une bonne santé.
Alors, laisser monter le chien sur le canapé, pour ou contre ? La décision vous revient, sachant qu’il n’y a pas de mauvais choix, tant que l’éducation du chien est cohérente et que tout le monde y trouve son compte.
