CaniprofBlogLa maltraitance animale en Grèce est dorénavant passible d’une peine de prison

La maltraitance animale en Grèce est dorénavant passible d’une peine de prison

Une actualité qui fait du bien !

Le jeudi 5 novembre, le Parlement grec a voulu faire passer un message fort, très fort. Il a en effet voté à l’unanimité un texte de loi pour faire de la maltraitance animale et la torture un crime grave. Maltraiter un animal en Grèce peut donc aujourd’hui entraîner une peine allant jusqu’à 10 ans de prison et une amende de 25 000 à 50 000 euros.

conjonctivite chien

Selon la police grecque, pendant la période de janvier à juin 2020, ce sont plus de 2600 signalements de maltraitance qui ont été rapportés et 778 plaintes ont été enregistrés. Face à ces chiffres, il fallait agir et c’est ce qu’a fait le Parlement grec. 

Par maltraitance, la loi grecque entend « les empoisonnements, le fait de pendre, de brûler, de mutiler des animaux ». Le ministre grec Makis Voridis qui a présenté la loi a salué « un message fort lancé par le Parlement à la société ». Il a indiqué que la société ne peut plus admettre de tels actes en évoquant plusieurs affaires qui ont choqué la Grèce.

Parmi elles, un homme de 55 ans qui à Héraklion en Grèce, au début du mois d’octobre a pendu et émasculé son chien. Des photos avaient été diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias grecs. L’homme est condamné à payer une amende de 30 000 euros. 

Quelques jours plus tard, c’est un professeur qui a donné des coups de couteau à un chien et qui l’a frappé avec une barre de fer. La scène a été filmée par un passant. Ce professeur a été arrêté dans la banlieue de Pirée et son procès doit s’ouvrir prochainement. 

Dans les cas les moins graves (même si une maltraitance envers un animal est toujours grave), les personnes qui maltraitent leur animal seront condamnées à une peine minimale d’1 an de prison et devront payer une amende de 3 600 à 18 000 euros. 

Le ministère grec a indiqué que les recettes qui proviennent des amendes seront exclusivement utilisées pour la création et l’amélioration des refuges et des cliniques vétérinaires. La nouvelle loi permet également au Procureur d’enlever la garde de l’animal aux personnes accusées de maltraitance. Il peut également leur interdire l’acquisition d’un autre animal à l’avenir.