CaniprofBlogCovid 19 Chiens renifleurs : le coup de pouce de l’OMS

Covid 19 Chiens renifleurs : le coup de pouce de l’OMS

Nous vous parlions il y a quelques semaines du projet nommé Nosaïs-Covid19 du professeur Grandjean (l’article est ici). Pour rappel, ce projet consiste à former des chiens renifleurs au Covid 19.

Durant des semaines, des chiens (une vingtaine) ont donc été formés à reconnaître le virus. Les résultats sont bien là avec une efficacité de 92 à 96 %. Le Ministre de la santé, Oliver Véran, a pu assister à une démonstration avec ces chiens renifleurs. 

S’il avoue avoir été impressionné par cette démonstration et les performances des chiens renifleurs, il a aussi indiqué qu’une démonstration ne suffit pas et qu’une évaluation scientifique solide doit être apportée. 

Il faut savoir que des chiens renifleurs Covid 19 sont déjà en place au sein de l’aéroport de Dubaï et que des partenariats ont été signés avec la Belgique, l’Australie ou encore le Liban et l’Argentine. 

Il y a quelques jours, le professeur Grandjean a eu une belle surprise. Alors qu’il se démène pour développer son projet en essayant de trouver des fonds publics en France, il a été contacté par l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé). Celle-ci a manifesté son intérêt pour le projet du professeur Grandjean « Nosaïs-Covid19 ».

L’OMS a donc demandé au professeur Grandjean de lui envoyer un dossier complet sur le projet et ses résultats. Ce dossier une fois envoyé et reçu a été soumis à un comité d’experts internes et externes. 

Ces experts ont émis un avis favorable et ont demandé au professeur Grandjean d’évaluer ses besoins immédiats. L’OMS a accordé un financement de 200 000 euros afin de donner un coup de pouce au projet Nosaïs-Covid19.

A quoi va servir ce financement ? À acheter des équipements, à couvrir les frais personnels notamment des formateurs des chiens et à couvrir différents coûts. Ce financement par l’OMS va également lui permettre d’accélérer le développement du projet. 

C’est une bonne surprise pour le professeur Grandjean et l’École nationale vétérinaire d’Alfort mais pas seulement d’un point de vue financier. Cet intérêt de l’OMS pour ce projet c’est aussi une belle reconnaissance pour l’équipe qui, il faut bien le dire, à dû mal à convaincre les autorités françaises.